EN BREF
|
Les dérogations au bilan carbone représentent une thématique essentielle dans le cadre de la transition énergétique. Elles concernent principalement certaines énergies renouvelables, permettant ainsi d’assouplir les exigences réglementaires pour encourager leur développement. En effet, alors que la France s’oriente vers une réduction des émissions de gaz à effet de serre et une sortie progressive des énergies fossiles, ces dérogations peuvent jouer un rôle clé dans la promotion des énergies vertes. Il est donc crucial de comprendre les implications de ces mesures sur la politique énergétique et sur le bilan carbone des entreprises concernées.

Obligations des entreprises pour le Bilan Carbone® en 2025
Les entreprises sont de plus en plus sollicitées à participer à la lutte contre le changement climatique, et cela passe notamment par la réalisation de leur bilan carbone. À partir de 2025, certaines sociétés devront effectuer un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES), qui représente une obligation réglementaire. Ce bilan se concentre sur les émissions significatives des scopes 1, 2 et 3, offrant ainsi une vision limitée par rapport à la méthode plus exhaustive du Bilan Carbone®. Ce document est essentiel pour évaluer l’empreinte écologique des activités d’une entreprise et comprend des données clés sur la consommation d’énergie et l’origine des combustibles utilisés, notamment ceux issus de la biomasse.
À titre d’exemple, le décembre 2023 a vu l’introduction de dérogations concernant certains volumes d’énergie, reflétant l’engagement des entreprises à s’adapter aux nouvelles réglementations. En effet, des entreprises qui ne respectent pas leurs obligations de bilan peuvent s’exposer à des amendes pouvant atteindre 20 000 euros en cas de récidive, ce qui incite à une conformité rigoureuse. En parallèle, le bilan GES doit être actualisé tous les quatre ans pour les entreprises, renforçant ainsi l’idée que la transition énergétique exige une évaluation régulière de l’impact environnemental. Pour en savoir plus sur les implications de ces évolutions réglementaires, les entreprises peuvent se tourner vers des ressources comme ATEO ou explorer des analyses détaillées sur les bilan carbone en 2023, disponibles sur SAMI.

Les obligations des entreprises concernant le Bilan Carbone® en 2025
À partir de 2025, les entreprises seront soumises à des obligations renforcées en ce qui concerne leur bilan d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Le bilan GES réglementaire, connu sous le nom de BEGES, imposera aux organisations de rapporter uniquement les émissions les plus significatives, incluant les scopes 1, 2 et 3. Cependant, il est important de noter que ce bilan reste moins exhaustif comparé au Bilan Carbone®, qui offre une évaluation complète des émissions sur l’ensemble de leurs activités. En effet, depuis 2023, l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations a largement redéfini les obligations des entreprises vis-à-vis de leur impact environnemental. Par exemple, le décret n° 2023-1367 a introduit certaines dérogations, particulièrement pour les combustibles et carburants issus de la biomasse, qui sont à relater dans le bilan.
La transition énergétique constitue un enjeu majeur pour les entreprises, qui doivent à la fois réduire leurs consommations d’énergie et s’éloigner des énergies fossiles. Cette transition est d’autant plus pressante que les amendes pour non-conformité ont presque quadruplé, pouvant atteindre jusqu’à 20 000 euros en cas de récidive. En parallèle, les entreprises doivent renouveler leur bilan tous les quatre ans, alors que les acteurs publics le feront tous les trois ans. Il est également crucial que le bilan GES soit rendu public sur le site de l’ADEME pour avoir de la valeur aux yeux de la loi.
Les réformes en cours visent également à intégrer des critères environnementaux dans les marchés publics relatifs à l’implantation d’installations de production ou de stockage d’énergies renouvelables. Ces évolutions montrent une volonté d’accélérer la développement des énergies renouvelables et de favoriser la réduction des émissions de GES dans toutes les secteurs. La complexité de ces obligations croissantes souligne la nécessité pour les entreprises d’adopter des approches stratégiques afin de se conformer à la réglementation tout en assurant une réelle transition énergétique. Pour plus d’informations sur les nouvelles obligations, vous pouvez consulter ce lien ainsi que celui-ci, qui offrent des éclaircissements sur les enjeux liés au Bilan Carbone.
Obligations des entreprises pour le Bilan Carbone® en 2025
Évolution des réglementations sur les émissions de gaz à effet de serre
La prise de conscience croissante autour de la transition énergétique impose un cadre légal strict concernant le bilan carbone des entreprises. En 2023, plusieurs changements majeurs ont été introduits afin d’améliorer la transparence des émissions de gaz à effet de serre (GES). Désormais, certaines organisations se doivent de réaliser un bilan GES réglementaire, évaluant précisément leurs émissions aux niveaux scopes 1, 2 et 3, et cela tous les 4 ans pour les entreprises et tous les 3 ans pour les acteurs publics. Ce processus s’est intensifié avec la réglementation nationale dédiée, stipulée dans l’article L. 229-25 du code de l’environnement. En conséquence, les entreprises doivent aussi publier ce bilan sur le site de l’ADEME sous peine d’amendes significatives, augmentant jusqu’à 20 000 € pour les récidivistes.
Le décret n° 2023-1367, qui a été mis en vigueur fin 2023, a également clarifié certaines dérogations appliquées aux activités utilisant des ressources issues de la biomasse. Ce changement permet aux entreprises de mieux se structurer et de se conformer aux nouvelles exigences. Ainsi, le volume d’énergie produit à partir de combustibles spécifiques doit être précisé, indiquant la nature des combustibles ainsi que leur provenance. Cela s’inscrit dans un cadre plus large d’encouragement au développement des énergies renouvelables et à la réduction des consommations d’énergie.
- Amendes soutenues : Les entreprises manquant à leurs obligations risquent des sanctions financières considérables, excepté dans le cas d’une indulgence par l’État.
- Publication obligatoire : Le bilan GES doit être publié sur les plateformes officielles pour assurer la validité des informations fournies.
- Fréquence de mise à jour : Les bilans doivent être mis à jour tous les 4 ans pour les entreprises et tous les 3 ans pour les acteurs publics.
- Importance de la biomasse : L’évaluation des combustibles issus de la biomasse est désormais intégrée et réglementée, reflétant une volonté d’optimiser les ressources.
Ces éléments témoignent d’une volonté d’accompagner les entreprises vers une transition énergétique réussie et durable, tout en intégrant des solutions concrètes et mesurables pour limiter les impacts environnementaux.

Quelles sont les obligations des entreprises pour le Bilan Carbone® en 2025 ?
En 2025, les entreprises en France devront se conformer à des réglementations strictes concernant le bilan carbone, ou Bilan GES (Gaz à Effet de Serre). Les obligations varient selon la taille et le secteur, mais certaines entreprises seront tenues de réaliser cet audit de manière régulière, spécifiquement tous les quatre ans. Cette mesure vise à garantir que les émissions de gaz à effet de serre soient évaluées et communiquées de manière transparente.
Le Bilan GES réglementaire se concentre principalement sur les émissions significatives, y compris les scope 1, scope 2 et scope 3, offrant ainsi une vue d’ensemble des impacts environnementaux des activités de l’entreprise sur le territoire national. L’application de ces mesures s’est intensifiée avec le décret n° 2023-1367 du 28 décembre 2023, qui contient également des dérogations spécifiques concernant les énergies renouvelables, notamment celles issues de la biomasse.
Il est important de noter que les entreprises qui ne se conformeront pas à ces exigences s’exposent à des sanctions financières sévères, pouvant aller jusqu’à 20 000 euros en cas de récidive. L’État, bien que parfois indulgent dans l’application de ces sanctions, se tourne résolument vers une transition énergétique durable, marquant une volonté de sortir progressivement des énergies fossiles et de réduire la consommation d’énergie.
La loi impose également la publication des bilans sur le site de l’ADEME, soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité des entreprises envers l’environnement. En 2023, ces évolutions réglementaires s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à inciter les entreprises à adopter une démarche proactive envers la durabilité et la réduction des gaz à effet de serre.
Pour de plus amples informations sur ces obligations et leur impact, vous pouvez consulter le lien suivant : Légifrance.

Témoignages sur les Dérogations au Bilan Carbone pour Certaines Énergies Renouvelables
Lors de la mise en place des dérogations au bilan carbone, de nombreuses entreprises du secteur des énergies renouvelables ont partagé leurs expériences, soulignant l’impact positif de ces mesures. Un responsable d’une société spécialisée dans la biomasse a expliqué : « Grâce à cette dérogation, nous avons pu utiliser des combustibles issus de la biomasse sans être pénalisés par un bilan carbones trop strict. Cela nous a permis de nous concentrer sur l’amélioration de notre rendement énergétique. »
Un directeur d’une entreprise produisant de l’énergie éolienne a également fait part de son témoignage : « La possibilité de bénéficier de dérogations nous a encouragés à investir davantage dans des projets d’énergie renouvelable. Nous croyons fermement que cela contribue à la transition énergétique et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
De plus, un économiste environnemental a noté : « Les dérogations au bilan carbone pour certaines énergies renouvelables représentent une mesure incitative cruciale. Elles poussent les acteurs du marché à développer des solutions innovantes tout en allégeant les contraintes auxquelles ils sont soumis, ce qui peut parfois freiner leurs initiatives. »
Enfin, une ONG œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement a exprimé des réserves : « Bien que les dérogations facilitent le développement des énergies renouvelables, il est important de s’assurer qu’elles ne deviennent pas un prétexte pour négliger la nécessité de rendre les processus de production plus durables. »

Les Dérogations au Bilan Carbone : Enjeux et Perspectives
À l’horizon 2025, les entreprises en France seront confrontées à des obligations de bilan carbone renforcées, impliquant notamment des dégagements réglementaires autour des gaz à effet de serre (GES). Le bilan GES réglementaire, ou BEGES, est désormais essentiel pour évaluer les émissions de CO2 des activités économiques, mais il se concentre essentiellement sur les émissions les plus significatives, ce qui le limite par rapport au bilan carbone plus exhaustif.
Les données des bilans mettent également en lumière l’importance de la transition énergétique, qui vise à réduire notre dépendance aux énergies fossiles tout en favorisant le développement des énergies renouvelables. Dans ce cadre, des dérogations sont prévues pour certains combustibles, notamment ceux issus de la biomasse, permettant ainsi de concilier objectifs environnementaux et viabilité économique des entreprises.
Face aux changements réglementaires constants, il devient crucial pour les entreprises de s’adapter. Le non-respect des obligations de bilan peut entraîner des sanctions financières significatives. Le suivi des émissions de GES est donc plus qu’une obligation légale ; il constitue aussi un enjeu stratégique pour la pérennité des entreprises.